La vie d’un conseiller économique et commercial : Gérard Seghers
« C’est pas le bout du monde », un programme diffusé sur TV5 monde et la RTBF, a réalisé un portrait de notre CEC en Russie.
L’occasion de découvrir l’envers du décor d’une vie d’expatrié et d’en savoir plus sur ce marché particulier.
Berlin, New-York, Pékin, Copenhague et finalement Moscou : un véritable tour du monde et une vie d’exil pour Gérard et son épouse, qui a dû renoncer à sa carrière professionnelle malgré ses hautes études. Représenter la Wallonie sur les différents continents, ce n’est pas seulement un projet professionnel, mais également un projet familial. Cela suppose une grande ouverture d’esprit, de la mobilité mais aussi une capacité d’adaptation très importante. Avant d’arriver en Russie, Gérard a d’ailleurs étudié le marché, complexe vu sa taille et ses disparités. Il s’est également initié à la langue et a appris à se fondre culturellement parmi les habitants du pays.
Moscou est une ville qui bouge beaucoup, extrêmement riche au niveau culturel, ce qui adoucit quelque peu les sacrifices qu’une telle vie suppose, comme l’éloignement par rapport au noyau familial, ancré en Belgique. On pourrait aussi parler de la déchirure que représente chaque départ (un CEC reste au maximum 7 ans sur le même marché), « mais la routine nous empêcherait peut-être d’être attentifs aux évolutions du marché qui peuvent être autant d’opportunités pour nos entreprises ».
Gérard Seghers, CEC de l'Awex à Moscou
"De Belgique, on considère parfois la Russie comme un pays gris, tristounet et difficile d’accès : la réalité est toute autre !"
« De Belgique, on considère parfois la Russie comme un pays gris, tristounet et difficile d’accès : la réalité est toute autre ! S’il ne faut pas nier l’existence de certains obstacles, il y a certainement beaucoup plus d’opportunités que ce qu’imaginent la plupart des belges », explique Gérard Seghers.
« Notre fonction consiste à créer et entretenir des liens entre la Russie et la Wallonie, sur le plan commercial et au niveau des investissements bilatéraux. Beaucoup d’entreprises wallonnes réussissent sur ce marché : notre rôle est également de les accompagner. Le marché russe demande des efforts, du temps, de l’argent. On ne peut pas venir ici, rencontrer deux ou trois Russes et puis rentrer chez soi, échanger des emails et espérer faire des affaires. Il faut se déplacer, apprendre à connaître ses partenaires, créer un lien. Les Russes, contrairement à l’image que l’on peut s’en faire, sont des personnes extrêmement ouvertes, chaleureuses et accueillantes. »