La propriété intellectuelle abordée lors de la mission princière en Chine
Depuis que la mission princière en Chine a débuté cette semaine, certaines questions reviennent de manière récurrente. C’est le cas de la propriété intellectuelle. Encore réputée aujourd’hui pour alimenter le marché mondial de la contrefaçon (les produits contrefaits chinois représentent plus de 80% des saisies aux frontières de l’Union européenne), la Chine tend doucement à changer son fusil d’épaule.
De plus en plus de moyens sont mis en place par les autorités chinoises pour devenir un futur acteur majeur dans le monde de la propriété intellectuelle (IP en abrégé anglophone) en se positionnant en tête de tous les classements des dépôts. Des cours et tribunaux spécialisés en IP ont été créés et gèrent un nombre considérable de cas. La République populaire a ainsi acquis une expertise considérable dans ce domaine.
Un séminaire a été organisé conjointement à Pékin par WBI, l’AWEX et COWAY, membres fondateurs d’Open Worldwide Innovation Network (OWIN), sur le thème du transfert technologique et des échanges commerciaux belgo-chinois. De nombreux experts du secteur de l’innovation, issus du monde académique et du monde industriel, ont présenté les méthodes utilisées dans le développement des technologies et de la mise sur le marché. Ils ont également informé les participants des structures belges et chinoises existantes pour accompagner cette maturité technologique.
Les orateurs wallons présents à ce séminaire étaient : le CBTC (centre d’innovation technologique), le Réseau LIEU (réseau des bureaux de transferts technologiques des universités), Synthetis (entreprise basée à Louvain-la-Neuve) et Daldewolf (cabinet d’avocats spécialisé en propriété intellectuelle).