Philippe Walkiers, Conseiller Économique et Commercial de l'Awex pour les marchés autrichien et slovaque, est au service des entreprises wallonnes : "Faites appel à nous ! Nous connaissons parfaitement le marché local et nous pourrons rapidement vous donner un avis sur le positionnement de vos produits ou de vos services". Il rappelle volontiers que la ponctualité est primordiale et qu'il ne sert à rien de se perdre dans du blabla : un rapport concis et explicite de vos propositions sera beaucoup plus efficace, une fois que vous aurez déniché le bon interlocuteur.

Le marché autrichien, au-delà de la langue, est totalement différent du marché allemand. On pourrait même dire qu'il a plus de similitudes avec le marché belge : le tissus commercial et industriel est composé à 85% de PME, des gens sérieux en affaires, du personnel bien qualifié et bien formé... Par ailleurs, plusieurs secteurs forts ont été identifiés par le bureau de l'Awex en Autriche. Ils sont en adéquation avec des qualités que les entreprises wallonnes peuvent présenter. "Ils sont principalement liés aux énergies, aux matières premières, à la chimie et chimie fine, aux plastiques et au bois en général. Un secteur excessivement porteur en ce moment sur lequel nous avons énormément d’entreprises présentes est celui de l’automatisation et des pièces de rechanges automobiles", explique Philippe Walkiers.

"Pourquoi nos entreprises actives en biotechnologies peuvent s’intéresser, et doivent même s’intéresser au marché autrichien ? Parce que c’est un secteur considéré comme prioritaire par l’ensemble des organisations fédérales autrichiennes et qui est très largement soutenu. Nous avons ici LISA, une organisation très performante qui a une plateforme comparable à celle de BioWin. Dans ce secteur, les échanges de technologies et d’information sont très importants. Les Autrichiens sont preneurs de ces informations et ont la volonté de monter ensemble des projets. Ce qui est paradoxal car dans d’autres secteurs ils se montrent plutôt réticents, mais dans ce domaine, ils savent qu’ils sont trop petits et que s’associer avec des entreprises wallonnes pourrait être une bonne chose... pour autant qu’il y ait adéquation entre leurs compétences et celles de nos entreprises", précise encore notre Conseiller Économique et Commercial.

En Slovaquie, le secteur est "en devenir", il est beaucoup plus jeune: "N’oublions pas que la Slovaquie s’est séparée de son grand frère Tchèque il y a seulement vingt-cinq ans, qu’ils avaient au départ d’autres priorités. Mais ils sont conscients de l’importance des technologies dans le domaine du bio et biomédicale et ils consentent des efforts importants". Ce qui les rend plus avides d'échanges de connaissances...