L'EPA (Economic partnership agreement) est le plus gros accord commercial conclu à ce jour par l'UE. En effet, le Japon et les pays de l'Union européenne représentent ensemble 635 millions de personnes et environ un tiers du produit intérieur brut (PIB) mondial. L'accord va crée de nouvelles opportunités pour les entreprises belges,tant sur le marché des biens que sur celui des services.

Les bénéfices pour le marché des services :

• Augmenter l'accès aux marchés publics japonais pour les prestataires de services de l'UE;
• Obligation de respecter les pratiques en vigueur = accroître la sécurité juridique pour les entreprises : transparence sur la réglementation nationale et les procédures de licence, processus de reconnaisance mutuelle de la qualification des professionels...
• Utilisation d'une approche "négative" = plus de transparence pour les entreprises qui pourront trouver facilement ce qu'ils ne peuvent pas faire au Japon;
• Réduction de barrières non tarifaires redondantes pour les exportateurs et importateurs;
• Suppression des tarifs douaniers;
• Ouvre des marchés de service en particulier : Services financiers, télécommunications, envois postaux et express, services de distribution, transport.

Les bénéfices pour le marché des biens :

• Elimination des tarifs : le Japon libéralise 97% des importations (91% des lignes tarifaires sont en franchise de droit à compter du 1er février, les autres produits bénéficient de réductions annuelles des droits de douanes et des concessions supplémentaires sont accordées sous formes de taux de droits/quotas pour les produits agricoles et alimentaires).
• Convergence des normes;
• Utilisation de l'origine préférentielle grâce à l'autocertification-REX (plus d'informations sur le site du SPF Finances)

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Mode 4 (mobilité) :

Un point important de l'EPA concernait la mobilité des professionnels à travers l'UE et le Japon.  

"L'accord cible les fournisseurs de services hautement qualifiés. Il concerne les mouvements dans un but spécifique, pour une période de temps bien déterminée et limitée (ex : un investisseur peut rester maximum 5 ans, sur le sol japonais ou européen, s'il veut y baser son entreprise). Dans des conditions précises généralement définies dans le contrat stipulant le service à fournir"

Selon le EU-Japan Centre , pour réussir au Japon, votre entreprise devra absolument : collecter certaines informations, comprendre les spécificités de ce pays (culture d'entreprise,...), connaître le marché/secteur cible, trouver des contacts clés et pouvoir identifier les opportunités potentielles...

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