Capflow, Domestia, Intopix, Intersysto, Epeas ou encore Mintt, le CES constitue l’occasion de présenter le meilleur des entreprises wallonnes actives dans le domaine de la ‘tech’. Elles sont 17 cette année à représenter les couleurs de la région tout au long du salon.

Vu de l’étranger, leur nombre peut toutefois sembler dérisoire si on les compare au coq français qui emmène plus de 300 entreprises au CES. Derrière ce chiffre impressionnant, il faut savoir que la France est la deuxième nation le plus représentée au CES. Un combat asymétrique pour les acteurs wallons ? Au contraire, la proximité géographique et culturelle avec la délégation wallonne doit au contraire permettre de renforcer les échanges et accroître la visibilité des entreprises par rapport aux imposantes délégations chinoises et américaines. Explications.

Qu’est-ce que la « FrenchTech » ?

Dit simplement, la 'FrenchTech', c’est l’écosystème français qui réunit autour des enjeux de l’industrie du digital et du numérique les startups, investisseurs, décideurs (Le président français Emmanuel Macron est sans doute le plus célèbre exemple), les entités publiques (villes, communes…) publics et autres « community builders ».

Au niveau des entrepreneurs, la mission de ce label est de rendre le territoire plus attractif au monde pour les startups qui veulent se lancer et partir à la conquête des marchés internationaux. L'espace French Tech Central, hébergé à la station F à Paris, constitue le premier espace de co-working inter-administrations français destiné aux entrepreneurs de la nouvelle économie.

Cocorico ! Preuve de la réussite de l’initiative, l’écosystème des startups françaises est celui qui s’est développé le plus vite en Europe ces dernières années, analysait le Financial Times début 2019, Paris talonne désormais Londres comme capitale Européenne des startups.