C’est une mission princière record qui s’annonce : Fabienne L’Hoost, Directrice Générale de l’Agence pour le Commerce Extérieur (ACE) pronostique pas moins de 650 participants. Afin d’armer au mieux nos entreprises en vue de profiter de toutes les opportunités offertes par la mission princière, l’Awex a organisé un séminaire de préparation : tous les aspects ont été passés en revue. 75 participants se sont ainsi réunis à Pairi Daiza, symbole des liens qui unissent la Chine et la Wallonie. Le but ? Comprendre le « rêve chinois » pour qu’il ne devienne pas leur cauchemar…

« Quand Deng Xiaoping arriva au pouvoir en 1978, la fin du dogmatisme économique a permis à la Chine de se développer à un rythme très soutenu », explique Pascale Delcomminette, Administratrice Générale de l’Awex. « Le but principal était d’attirer capitaux et technologie mais Deng Xiaoping a dit que si la Chine ouvrait ses portes, des mouches entreront forcément… Mesdames et Messieurs, nous sommes les mouches et nous sommes entrés massivement ! ». Le ton était donné, même si les chinois choisissent désormais « leurs mouches ».

Après un état des lieux de l’économie, des relations diplomatiques, de la législation en matière de propriété intellectuelle et de la représentation très importante de la Wallonie (pas moins de 6 bureaux sur place), place aux avantages d’une telle mission.

Il n’est pas inutile de rappeler que la présence de SAR la Princesse Astrid ouvre des portes et donne accès à des contacts privilégiés au plus haut niveau, qu’il s’agisse d’autorités locales, de CEO de groupes ou d’entreprises locales. C’est aussi l’occasion pour nos entreprises de signer des accords et des contrats, d’inviter leurs partenaires et de se mettre en valeur au travers d’activités spécifiques, tout étant largement couvert médiatiquement. Le travail des Business Developpers est facilité par les Conseillers Économiques et Commerciaux qui préparent un programme de rendez-vous ciblés selon leurs besoins ou encore par le biais d’informations pratiques pertinentes (étude économique sur le pays, note sur le commerce bilatéral, etc.) voire même au niveau des aspects logistiques !

Plus concret ? Nos CEC étaient en direct vidéo depuis leur poste et ont détaillé les opportunités d’affaires qui se faisaient jour dans leur circonscription afin de « traverser la grande muraille commerciale », ATLAS a expliqué certains aspects culturels (à faire/à éviter) et des entreprises telles que Vésale Pharma ou Vandenbrouck ont balayé certains clichés (notamment en matière de propriété intellectuelle) en rapportant leur expérience du marché : « Les chinois ne sont pas les maîtres copieurs du monde, ne soyez pas paranos ! », a déclaré Éric Poskin tandis qu’Antoine Bolly expliquait comment prendre pied et s’ancrer en Chine.

Gonflées à bloc et désormais parées pour aborder le marché, nul doute que les entreprises wallonnes rentabilisent au mieux cette mission en amorçant ou en concrétisant de nouveaux partenariats !