Ces 7 bonnes raisons pour faire de la Norvège votre 1er partenaire hors-Europe
La mission princière belge organisée en Norvège a permis d'identifier de nombreux secteurs porteurs avec l'archipel bien représentés en Belgique et en Wallonie. Curieux à propos des opportunités offertes par le marché norvégien ? Voici les arguments incontournables que nos équipes ont identifié et qui devraient vous convaincre de vous intéresser à ce pays et, plus largement, aux pays nordiques. Prêts à faire des affaires ? Velkommen til midnattsolens land !
La Norvège, destination de choix pour les entreprises belges, pays hôte d'une Mission économique princière belge 2024
1. Une économie prospère
Si le marché norvégien est petit en nombre d’habitants ( 5,5 millions d’habitants) et donc de consommateurs potentiels, c’est la 12ème économie européenne avec un PIB de 477 Mds €en 2023 et la 2ème économie européenne en termes de PIB/habitant.
Celui-ci était de 81 000 € en 2023, soit 2,15 fois plus que le PIB/hab. européen et 1,6 fois plus que celui de la Belgique . Il dépasse également largement celui des autres pays nordiques (Islande excepté).
Cette richesse repose largement sur les exportations d’hydrocarbures du pays : grâce à ses énormes gisements de pétrole et de gaz naturel, le secteur de l'énergie représente 36 % du PIB, 16 % des investissements et 64 % des exportations.
2. Une croissance stable et saine
La Norvège a connu l'une des récessions économiques les plus faibles d'Europe en 2020 durant la crise COVID (‑1,3 %). Elle a pu agir rapidement, avec des mesures de soutien efficaces, grâce notamment à sa situation financière saine (ratio dette publique/PIB très inférieur à la moyenne européenne - Actuellement, celui-ci avoisine les 32 % (contre 82 % pour l’UE 27 et 105,8 pour la Belgique).
Son économie a connu une belle reprise en 2021-2022 (+ de 3%/an, principalement « grâce » à la hausse des volumes et prix des hydrocarbures exportés vers l’Europe suite à l’invasion russe de l’Ukraine). Elle a depuis retrouvé un cours plus « normal », avec la baisse des cours de l’énergie.
3. Marché hors UE mais proche de la Belgique
La Norvège, non membre de l’Union Européenne (UE), fait partie de l’accord EFTA/EEE (Espace Economique Européen) depuis 1994. Ceci implique qu'il n'y a pas de droits de douane pour les produits originaires de l'UE, à l'exception des produits agro-alimentaires, un marché qui reste très protectionniste.
La Norvège est donc ouverte aux produits étrangers mais il faut toutefois veiller à ce que les produits répondent aux normes norvégiennes en matière de spécificités techniques et de respect des normes de qualité, car même si alignées sur les normes CE, celles-ci peuvent être différentes.
4. Un pays à la pointe des défis environnementaux actuels
Largement tributaire de son économie offshore basée sur les hydrocarbures, la Norvège n’échappe pas au défis d’émission de carbone et de décarbonation de son industrie.
La pays vise une réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) de 55 % par rapport aux niveaux de 1990 d'ici 2030 et le gouvernement s'est également fixé pour objectif d'être une « low emission society » d’ici 2050.
Elle souhaite capitaliser sur sa tradition d'ingénierie et les savoir-faire développés dans réalisation des objectifs de l’Accord de Paris, dont elle est signataire.
Le pays est l'un des plus avancés en matière de captage et de stockage du carbone (CCS), développe des technologies hydrogène innovantes et a de fortes ambitions dans l’éolien offshore (30 GW en 2040).
La Norvège, constitue donc un partenaire incontournable pour :
- Le développement des énergies renouvelables et la décarbonation de l'industrie belge et des pays de la Mer du Nord
- La sécurité des infrastructures énergétiques européennes
- Le transport et le stockage permanent de CO2 belge au large du littoral norvégien
5. Un pays qui investit dans la diversification de son économie ainsi que dans l’innovation
La Norvège tire actuellement plus de la moitié de ses revenus de l’exploitation des hydrocarbures . Le Premier ministre Jonas Gahr Støre a établi en 2022 une « feuille de route industrielle verte » visant à réduire les émissions de CO2 du pays par une diversification et des investissements dans des secteurs clés présentant des opportunités de croissance importantes.
Parmi ceux-ci, on retrouve évidemment les secteurs phares pour le développement d’une énergie verte, déjà mentionnés ci-dessus : tels l'éolien offshore ou le Carbon Capture and Storage. Également la chaîne de valeur de l'hydrogène et des batteries , secteurs qui sont identifiés dans la stratégie de spécialisation intelligente de la Wallonie (et qui ont déjà été abordés dans une mission de l’AWEX en 2022).
La Norvège travaille aussi activement au développement d’une économie plus circulaire, en mettant en place des régulations et stratégies de soutien pour favoriser l’accès à ces produits et aux matières premières résiduelles.
Elle compte aussi parmi ses priorités le développement de son industrie pharmaceutique, longtemps négligée, et de soins de santé de pointe et accessibles (malgré les distances).
6. Priorité à l'enseignement et la R&D
L’enseignement supérieur et académique en Norvège se caractérise par une priorité accordée à la recherche : la Norvège cherche à devenir une nation de premier plan dans le domaine de la recherche. Tous les établissements d’enseignement supérieur, et notamment les universités, ont une responsabilité particulière à effectuer de la recherche fondamentale et à former les chercheurs.
Le secteur universitaire a connu une croissance significative avec une augmentation des dépenses de R&D de 27 % et du personnel de R&D de 17 % entre 2015 et 2019, tandis que le nombre d'étudiants augmentait de 9 %. Ces changements ont conduit certaines institutions à se concentrer davantage sur la recherche appliquée et l'innovation, en obtenant plus de financements externes. La part de la recherche fondamentale dans les universités a diminué, passant de 48 à 38 % en vingt ans et la recherche appliquée représente aujourd’hui la moitié des activités de recherche dans ce secteur.
7. Une solide représentation locale wallonne
Depuis la régionalisation du Commerce extérieur, les équipes de Wallonia Export accompagnent les entreprises wallonnes dans leur positionnement stratégique dans le pays et les soutiennent au quotidien dans toutes leurs démarches.
La Belgique, via son ambassade à Oslo, et la Wallonie via son équipe permanente également présente dans la capitale norvégienne, sont très bien représentées.
Diverses entreprises wallonnes ont déjà prospecté avec succès le marché norvégien. Parmi celles-ci, nous pouvons citer Isomatex, Alpha Solutions, Chant d’Eole, Transurb, Alstom Charleroi…
Nordics : Defrost it !
En 2024 et 2025, le marché prioritaire pour Wallonia Export & Investment Agency (AWEX) sera la zone 'nordique'. Ces marchés pèsent lourd dans la balance économique européenne et les raisons de faire du business et de la recherche sont plus que nombreuses. 9e partenaire économique de la Wallonie, les 5 pays qui composent la zone demeurent des marchés innovants et en croissance pour les entreprises wallonnes. Afin de renforcer les liens économiques existants avec le Danemark, la Norvège, la Suède, la Finlande et l'Islande, l’AWEX va renforcer son offre et son programme d’actions tout au long de l’année.
Intéressé par le marché norvégien ?
Vous envisagez de vendre en Norvège ?
Vous recherchez partenaires ou des actions organisées par Wallonia Export sur le pays ?
Ou vous souhaitez seulement vous intéresser à ce marché stratégique pour la Wallonie ?
Rendez-vous sur notre site dans notre espace dédié au marché norvégien !
