L'Uruguay est une petite économie ouverte avec un revenu élevé par habitant, une faible inégalité et des institutions démocratiques stables. Le pays est dépendant des exportations alimentaires et du tourisme, ce qui le rend vulnérable à la volatilité des prix des produit.
L'une des priorités du gouvernement sera l'assainissement budgétaire, afin de garantir que l'Uruguay conserve sa note d'investissement auprès des principales agences de notation. Suite à la loi omnibus de réforme pro-marché de 2020, le gouvernement a créé le « Consejo Fiscal Asesor », (qui aide à guider la politique fiscale et à concevoir des règles fiscales. En outre, le gouvernement réduit rapidement les mesures de dépenses liées à la pandémie, ce qui contribuera également à réduire le déficit en 2023. Le gouvernement s'est engagé à ne pas augmenter les impôts, concentrant ses efforts d'assainissement budgétaire sur l'augmentation de l'efficacité des dépenses.
Le principal objectif sera d'adopter la réforme de la sécurité sociale. Le projet de réforme omnibus a créé la « Comisión de Expertos en Seguridad Social », chargée de proposer des réformes du système de retraite afin de le rendre fiscalement viable compte tenu du vieillissement rapide de la population. La réforme des retraites du gouvernement, basée sur les propositions soumises par la CESS fin 2021, prévoit de faire passer l'âge de la retraite de 60 à 65 ans et d'harmoniser le patchwork uruguayen de systèmes de retraite basés sur la profession. La réforme ne commencerait à entrer en vigueur que cinq ans après son adoption (2028 au plus tôt). 
L'économie de l'Uruguay devrait ralentir en 2023 ; le ralentissement économique mondial pèsera sur les exportations et sur les efforts visant à achever la construction de la troisième usine de pâte à papier du pays. Néanmoins, un environnement commercial favorable soutiendra des niveaux fermes d'investissements étrangers. Les priorités politiques du gouvernement pour 2023 comprennent l'adoption de la réforme de la sécurité sociale, ainsi que la conclusion d'un accord de libre-échange (ALE) avec la Chine et l'adhésion à l'Accord global et progressif pour le partenariat transpacifique (CPTPP). Le gouvernement encouragera les investissements dans les services, notamment dans les zones de libre-échange de l'Uruguay. 

Source : Uruguay One-click Report – 1^st quarter 2023 – www.eiu.com 

Exportations de la Wallonie vers l’Uruguay
Pour l’année 2021, l’Uruguay se positionne au 95^ème rang des clients de la Wallonie.
C’est notre 16^ème marché pour la zone Amériques, précédé de Cuba et suivi du Guatemala.
La Wallonie a exporté vers l’Uruguay pour un montant de 5,72 millions € en 2021, ce qui correspond à 0,01% du montant total des exportations wallonnes.

Au cours de cette période 2018-2021, les exportations wallonnes, peu significatives, à destination du marché uruguayen enregistrent une diminution en 2018 et 2019 mais reculent en 2020 et 2021.
La part de la Wallonie dans les exportations belges à destination de l’Uruguay est de 5,9% en 2021.

Ces 5 secteurs concentrent 91,6% des exportations wallonnes à destination de l’Uruguay.

Importations de la Wallonie depuis l’Uruguay
En 2021, l’Uruguay se positionne au 91^ème rang des pays fournisseurs de la Wallonie. C’est notre 14^ème fournisseur pour la zone Amériques, précédé du Nicaragua et suivi par le Guatemala. La part de ce pays dans le total des exportations wallonnes est inférieure à 0,004%.  

Au cours de cette période 2018-2021, les importations wallonnes de produits uruguayens ont enregistré une augmentation conséquente en 2018 et 2021, mais restent peu élevées.

Importations wallonnes depuis l’Uruguay (produits 2021 en Mio euros)

L’Uruguay fournit essentiellement à la Wallonie des peaux et des cuirs ainsi que des produits alimentaires (97,6%).

Balance commerciale de la Wallonie avec l’Uruguay

La Balance commerciale de la Wallonie avec l’Uruguay est traditionnellement positive.