Le secteur aéronautique en Tunisie connaît, depuis une décennie, une véritable expansion:

• 81 entreprises employant plus de 17 000 personnes;
• présence d’acteurs de renommée internationale à l’instar du groupe LATECOERE, SABENA TECHNICS, ZODIAC AEROSPACE et STELIA du groupe EADS …
• des activités à haute valeur ajoutée allant de l’ingénierie software/hardware à la production des systèmes aéronautiques en passant par le décolletage et l’usinage de haute précision;
• secteur exportant près de 70% de la production vers l’Union européenne, un des marchés les plus concurrentiels;
• exportation de produits et services en constante augmentation.

Import – export du secteur:

• Les principaux produits exportés sont les ensembles électriques, les composantes électroniques, les équipements et systèmes aéronautiques, les pièces mécaniques de précision, les pièces en tôlerie fine, les pièces en plastique technique, les logiciels informatiques, le câblage (assemblage de sous-ensembles électroniques), le traitement de surface et la peinture...
• Les importations concernent essentiellement les outils de production (machines) et les matières premières telles que l’aluminium en plaques, les lingots et barres, les alliages de cuivre, les produits en acier inoxydable, les plaques et feuilles de caoutchouc, et les composites.

Plus d’informations: http://www.investintunisia.tn/Fr/forces-du-secteur_128_82

Le secteur agro-alimentaire en Tunisie c’est:

• 1064 entreprises représentant 18,5 % du tissu industriel (199 entreprises totalement exportatrices et 166 entreprises à participation étrangère);
• Plus de 71 000 personnes (pour les entreprises employant 10 personnes et plus);
• 4281,8 MTND d’importation dans le secteur agriculture et industrie agroalimentaire en 2014;
• 2297,2 MTND d'exportation dans le secteur agriculture et industrie agroalimentaire en 2014;
• 60,4 MTND de flux d’investissement direct étranger réalisés en 2014;
• Plus d'une centaine de destinations d’exportation, les principaux marchés demeurent ceux de l’Union européenne (l’Italie, la France, et l’Espagne) et de la Libye. De nouvelles destinations se présentent, telles que : les USA, le Canada, la Russie, le Japon, les pays du Moyen-Orient et les pays d’Afrique Subsaharienne (Niger, Sénégal et le Côte d’Ivoire).

La Tunisie est :

• 1^er exportateur mondial d'huile d'olive,
• 1^er exportateur mondial de dattes,
• 2^e pays exportateur d'Afrique de produits bio,
• 10^éme producteur mondial de tomate.

Plus d’informations : http://www.investintunisia.tn/Fr/presentation_128_80

Le secteur agricole en Tunisie est un contributeur important du PIB national et occupe ainsi une place importante dans l’économie tunisienne en contribuant à la création d’emploi, participe de manière importante à la volonté de retour à l’équilibre de la balance de paiement (à travers les exportations), et joue un rôle important dans la garantie de la sécurité alimentaire du pays.

Le secteur agricole est confronté à une multitude de risques, parmi lesquels ceux liés aux aléas climatiques, aux maladies sanitaires et phytosanitaires et aux fluctuations des marchés.

La Tunisie a déjà pris conscience des dangers et des risques pouvant affecter le secteur agricole, et le Ministère de l’Agriculture cherche à doter la Tunisie d’un dispositif de gestion des risques qui lui permet de préserver son secteur agricole contre les aléas et d’assurer son développement de manière durable.

L’enjeu pour le Ministère de l’Agriculture est de poursuivre la mise en œuvre des orientations stratégiques pour protéger le secteur agricole tunisien, notamment à travers la maîtrise de la dimension des risques, en développant des outils « ex-ante » par la prévention des risques ou l’atténuation des risques et en développant des outils « ex-post » par le développement de l’assistance suite à la survenance des risques.

Le Ministère de l’Agriculture tunisien  a ainsi réfléchi à la mise en œuvre de plusieurs instruments de gestion des risques agricoles, avec 3 types d’actions:

• Les instruments de prévention des risques (outils ex-ante comme par exemple la politique d’irrigation, la vulgarisation de bonnes pratiques agricoles, l’intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans les projets agricoles);
• Les instruments de traitement et d’assistance suite à la survenance d’un risque (par exemple le programme de traitement de l’endettement des agriculteurs sinistrés);
• Les instruments de transfert assurantiel.

Le Ministère de l’Agriculture en Tunisie est fortement sensibilisé par la mise en place d’un système d’assurance agricole et est au stade d’étude.

C’est l’objet même de cette note : la CTAMA (Caisse Tunisienne d'Assurances Mutuelles Agricoles)  a pour projet et pour ambition de devenir un acteur privé très impliqué dans la gestion des risques climatiques et entend s’impliquer fortement aux côtés de l’Etat Tunisien pour gérer le risque de l’assurance agricole, et ce en s’inspirant de l’exemple belge pour développer l’assurance agricole.

La CTAMA, mutuelle dont la vocation par essence est le développement de l’assurance agricole, souhaite ainsi apporter sa contribution pour atténuer les effets de la sécheresse pour les agriculteurs et développer réellement l’assurance agricole en Tunisie.

La CTAMA  a pour projet à court terme d’apporter des solutions efficaces et pérennes en la matière et devenir un partenaire de référence aux côtés de l’Etat et du Ministère de l’Agriculture en Tunisie.

L’Etat et le ministère de l’agriculture peuvent trouver en CTAMA un partenaire fiable et à but non lucratif  pour mettre en place une assurance agricole efficace.

Source et informations :www.finances.gov.tn/index.php?option=com_sobipro&pid=1662&sid=1685:Caisse-tunisienne-dassurances-mutuelles-agricoles-CTAMA&Itemid=491&lang=fr

VERS UN ENCOURAGEMENT DU SECTEUR DE L’ÉCOCONSTRUCTION EN TUNISIE

Fadhel Mhiri, cadre à la direction du recyclage et de l’innovation technologique au centre international des technologies de l’Environnement de Tunis a déclaré, mercredi 13 février 2019 en marge de sa participation au salon de l’écoconstruction, que le centre travaille actuellement à activer le secteur de l’écoconstruction dans le système tunisien.

Mhiri a indiqué que le ministère de l’environnement est en train de préparer une plateforme technologique dans le secteur de l’écoconstruction qui réunit les professionnels, les experts et la société civile pour discuter des complications et des difficultés que rencontre ce secteur.

De son côté, Taieb Ben Miled, le président du groupe environnemental du développement durable de Sidi Omar, a appelé à encourager et à promouvoir l’écoconstruction en Tunisie, pour suivre l’exemple des expériences réussies dans le monde.

https://www.tuniscope.com/article/169598/actualites/tunisie/ecoconstruction-530612

Selon le chef de cabinet, le secteur des BTP consomme 27% de la production énergétique nationale (classé troisième et serait le premier consommateur en 2030).

De ce fait, les promoteurs immobiliers sont obligés de respecter les normes d’efficience énergétique sachant que 7500 logements ont été construits selon ces critères en 2015 contre 6000 en 2011.

Oxford Business Group 2019 Report Mars 2019 : Le secteur de l'énergie tunisien

Slim Feriani, le Ministre de l’Industrie et des PME, a annoncé mi-janvier que le pays visait à attirer 2 milliards de dollars d’investissements étrangers grâce au lancement d’appels d’offres internationaux portant sur la réalisation d’une série de projets d’électricité éolienne et solaire au cours des trois prochaines années.

Ces investissements permettraient de doter la Tunisie d’une capacité de production supplémentaire de 1900 MW d’ici 2022, ce qui représentera alors environ 22% de la capacité installée.

Cela contribuera également à rapprocher la Tunisie de l’objectif à long terme qu’elle s’est fixé dans le Plan d’Action Pour l’Accélération des Projets d’Energie Renouvelables, lancé en 2016, à savoir de couvrir 30% de ses besoins en électricité par des énergies renouvelables d’ici 2030.

A l’heure actuelle, environ 3% de l’électricité produite en Tunisie est de source renouvelable – éolienne pour la plupart- le reste provenant de centrales électriques fonctionnant à partir de combustibles fossiles. La capacité installée atteint aujourd’hui 5781 MW et on s’attend à une augmentation de la demande de l’ordre de 2 à 5% par an.

Les importations énergétiques représentent environ un tiers du déficit commercial, qui est passé de 15,6 milliards de dinars (4,6 milliards d’euros) en 2017 à 19 milliards de dinars (5,6 milliards d’euros) l’an dernier.

Plan d’investissement dans les énergies renouvelables

Mi-janvier, le Ministère de l’Industrie et des PME a annoncé que pour la première fois il avait autorisé des entreprises étrangères à construire et exploiter des centrales électriques éoliennes dans le pays.

Les quatre projets retenus disposeront d’une capacité combinée de 120 MW.

Les opérateurs – les entreprises françaises Luca Holding et VSB Énergies Nouvelles, la compagnie allemande Abo Wind et la filiale tunisienne de la société internationale UPC Renewables - investiront en tout 400 millions de dinars (117,2 millions d’euros) dans ces projets.

L’électricité produite par les quatre parcs éoliens sera ensuite vendue au groupe public Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG).

Ces projets font partie d’un ensemble d’initiatives dans le domaine des énergies renouvelables – solaire et éolienne- qui entendent doter la Tunisie d’une capacité supplémentaire de 1000 MW et pour lesquelles le Ministère de l’Energie, des Mines et des Energies Renouvelables a lancé des appels à candidature de pré-qualification en mai dernier.

Des bases règlementaires solides

La Banque Mondiale classe la Tunisie parmi les trois pays où le développement des cadres règlementaires, fiscaux et infrastructurels nécessaires au déploiement des énergies renouvelables a connu la plus forte amélioration. Ce cadre comporte des dispositions concernant la privatisation des ressources énergétiques et des règlementations qui régissent le secteur.

Le rapport notait toutefois que la Tunisie accusait toujours un retard pour ce qui est de l’élaboration de politiques publiques pour soutenir le raccordement au réseau et l’accès à ce dernier par des tiers et qu’il est nécessaire de déployer davantage d’efforts pour promouvoir les énergies renouvelables en dehors du secteur de l’électricité.

Source: https://tunesien.ahk.de/fr/news/news-en-detail/obg-report-mars-2019-le-secteur-de-lenergie-tunisien/

Le secteur des industries mécaniques, électriques et électroniques (IMEE) a acquis une place prépondérante dans le tissu industriel avec:

• 18% de l’ensemble des industries manufacturières en nombre d’entreprises et 26,4% en nombre d’emplois en 2014;
• plus de 130 000 postes d’emplois;
• plus de 1000 entreprises dont 435 totalement exportatrices;
• plus de 13% de croissance annuelle moyenne;
• une valeur ajoutée dépassant les 3500 MTND;
• plus de 373 entreprises opérant dans l’électrique dont 240 totalement exportatrices;
• La Tunisie est classée 2^éme producteur de composants automobiles en Afrique;
• Plus de 230 entreprises œuvrent dans la branche des composants automobiles dont 134 sont totalement exportatrices et 65 entreprises sont spécialisées dans la branche aéronautique;
• Le secteur des industries mécaniques, électriques et électroniques (IMEE) est le 1^er secteur exportateur en Tunisie avec 45% des exportations industrielles et 37,4% des exportations des biens;
• Le secteur des IMEE occupe la 3^ème place des investissements industriels après le secteur agroalimentaire et les IMCCV (Industrie des Matériaux de Construction, de la Céramique et du Verre).

Import – export du secteur:

• Le taux de couverture du secteur s’est amélioré passant de 55,2% en 2009 à 66,9% en 2014 et les exportations ont progressé de 11,7% par rapport l’année précédente.
• 75% des exportations des IMEE sont destinées à l’Union Européenne (44 % vers la France);
• Les principaux produits exportés sont: câbles et faisceaux de câbles, assemblages électroniques, composants automobiles, composants électriques, matériels d´éclairages, déchets et débris de matériaux non ferreux, connecteurs, cartes imprimées, transformateurs, pièces mécaniques usinées.

Plus d’informations : http://www.investintunisia.tn/Fr/presentation_128_185

Le secteur de l’Offshoring en Tunisie compte:

• Près de 300 entreprises étrangères ou à participation étrangère;
• Plus de 34 000 emplois;
• Près de 1 800 entreprises opérant dans le secteur des TICs;
• 200 filières universitaires qui relèvent des disciplines liées aux TIC.

L’économie numérique contribue à hauteur de 7% du PIB national.

Le secteur est réparti en trois segments stratégiques à savoir:

• Information Technology Outsourcing (ITO);
• Business Process Outsourcing (BPO) voix et données;
• R&D et KPO (Knowledge Process Outsourcing).

La Tunisie est classée 2e en Afrique en matière de développement de l’administration en ligne.
Source: E-government Development Index, Organisation des Nations Unies, 2016

Tunis est le leader mondial des grandes villes émergentes en termes d’efficacité des coûts.
Global Cities Awards, FDI Global Cities of The Future 2014/2015

Plus d’informations : http://www.investintunisia.tn/Fr/presentation_128_54

Le secteur de la plasturgie vit en Tunisie un vrai boom industriel:

• plus de 500 entreprises oeuvrant dans le secteur;
• plus de 15 000 personnes y travaillent;
• en 2015, un total de 106 unités sont totalement exportatrices;
• Les investissements directs étrangers dans le secteur de la plasturgie ont atteint, à fin 2015, la somme de 460 MTND créant 11 000 emplois.

Produits fabriqués en Tunisie

Les articles fabriqués dans la branche peuvent être groupés selon l’usage en cinq familles:

• Les articles de ménage, de menuiserie et d’ameublement;
• Les articles à usage agricole : films plastiques, tubes, tuyaux, grillages, accessoires…
• Les articles de bâtiment : tuyauterie, quincaillerie électrique, tubes de protection de câbles électriques, gaines de ventilation…
• Les articles d’emballage et de manutention;
• Les articles techniques pour l’automobile, l’électroménager, l’aéronautique…

Import – export du secteur:

• La plasturgie, industrie ancienne en Tunisie, se caractérise par l’importation d’importants volumes de matières premières constituées de polyéthylène, PVC, polystyrène, polymères d’acétate, polypropylène et autres Polymères ainsi que d’ouvrages, de machines et de moules et outillages;
• Les exportations concernent principalement des pièces techniques réalisées avec moules de haute précision (polyéthylène en feuilles ou en rouleaux destinés à l’agriculture, sous serre ou au paillage,tubes et tuyaux, pièces techniques pour l’automobile, l’électroménager…), mais également des articles évolués à l’instar des films, feuilles, disques audio vidéo, mobilier et sanitaires, articles de bureaux…

Plus d’informations: http://www.investintunisia.tn/Fr/presentation_128_256#?

La « Santé numérique » est un axe stratégique du « Plan National Stratégique Tunisie Digitale 2020 », en appui à l'ambition de la réforme du Système de Santé.  Le Ministère de santé tunisien a planifié dès 2016 un ensemble de projets et programmes nationaux qui sont: l'accélération du déploiement du Réseau National de Santé, la modernisation du Système d'Information Sanitaire, Programme de mise à niveau des Systèmes d'Information Hospitaliers, le développement des télé-services et le développement d’approches territoriales de l’e-santé et des expériences de télémédecine.

Signature du Pacte textile le 21 février 2019 entre la présidence du gouvernement, l’UTICA et la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement (FTTH) pour relancer le secteur du textile et faire figurer la Tunisie parmi les cinq premiers pays exportateurs de textile vers l’Union européenne.

Ce Pacte a comme objectifs la création de 50.000 emplois d’ici 2023, 4% de parts du marché européen ambitionnés, 4 milliards d’euros d’exportations prévus.

https://www.leconomistemaghrebin.com/2019/02/21/pacte-textile-textile/

La dynamique du secteur textile en Tunisie est illustrée par:

• 1695 entreprises employant 10 personnes et plus, dont 1410 produisent totalement pour l’exportation;
• Plus de 160 000 emplois.

La Tunisie est le 9^ème fournisseur de l'Europe en habillement.

Plusieurs grands groupes ont choisi la Tunisie pour y développer leurs activités dans le domaine textile à l’instar de : Groupe CHANTELLE, Groupe CHOMARAT, Groupe Zannier, BENETTON, HEYTENS, SIOEN INDUSTRIES NV, STAELS BORCO, VAN DE VELDE NV, ...

Les textiles techniques constituent l’une des filières d’avenir pour le secteur textile en Tunisie: 250 entreprises qui fabriquent des produits à base de textiles à usage technique.

Près des 2/3 de ces entreprises œuvrent dans les marchés de l’habillement, de l’ameublement, de la protection individuelle et du sportswear. La filiale de textile technique s’est développée par ailleurs avec l’émergence d’activités liées aux industries automobile, aéronautique et le développement de la demande dans le domaine de la santé.

Le Pôle de compétitivité MFCPOLE est une plateforme industrielle intelligente pour les entreprises industrielles et de services du secteur Textile (www.mfcpole.com.tn).

Il se compose d’un technopole à Monastir dédié au textile habillement (incluant une pépinière d’entreprises, un centre de ressources technologiques, un institut de la mode…), de deux parcs d’activités industrielles (un à Monastir et un autre à El Fejja qui regroupe une zone dédiée au finissage textile) et un réseau de partenaires In’Tex.

Source: FIPA Tunisie www.investintunisia.tn (avec quelques modifications dans le texte).

Plus d’informations: http://www.investintunisia.tn/Fr/opportunites-deinvestissement_128_279

Le Plan National Stratégique « Tunisie Digitale 2020 » a été développé afin de positionner la Tunisie en tant que référence internationale du développement numérique et faire des TIC un levier important pour le développement socio-économique. Le PNS s’articule autour de Quatre Axes (Infrastructure, e-Business, e-Gov & Smart Tunisia) intégrant Six Orientations Stratégiques, ces OS sont soutenues par trois structures de Pilotage (Gouvernance, Communication & Conduite du changement et Financement & Budget) et trois structures d’Appui (Réglementaire & Juridique, Développement des compétences et Confiance Numérique).

La mise en œuvre de cette stratégie et des projets y associés devrait permettre à la Tunisie de:

• Réaliser unevaleur ajoutée additionnelle de 13.5 milliards de dinars par an la cinquième année contre 4,15 milliards de dinars actuellement;
• Atteindre 6 milliards de dinars d’export la cinquième année contre un peu moins d’un      milliard de dinars actuellement (950 MDT);
• Etre classée premier pays en Afrique et quatrième dans le Monde Arabe dans l’Index NRI de positionnement numérique;
• L’atteinte de ces objectifs nécessitera un investissement total de l’ordre de 5,5      milliards de dinars sur cinq ans à raison de 1/3 d’investissement public et 2/3 d’investissement privé. Il est entendu que l’investissement public sera le moteur d’entrainement de l’investissement privé.

Plus d’informations: www.mtcen.gov.tn

Le Startup Act est un cadre juridique dédié aux Startups en Tunisie. Ce cadre est conçu pour faciliter le lancement et le développement de Startups depuis la Tunisie intègre 20 mesures structurées autour d’un Label de mérite et d’avantages aux entrepreneurs, aux investisseurs et aux Startups.

Plus d’informations: www.startupact.tn

Dans le cadre du plan stratégique national « Tunisie 2020 », l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) annonce en février 2019 le lancement du projet national « Réseau National Intégré de l’Administration RNIA » qui vise à mettre en place une infrastructure unifiée pour interconnecter plus de 1200 sites de l’administration au niveau central, régional et local.

Plus d’informations: https://www.tekiano.com/2019/02/14/lati-lancera-bientot-le-projet-de-reseau-national-integre-de-ladministration-rnia/

E-commerce : Le rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) pour l’année 2018 classe la Tunisie en première position au Maghreb, 4^ème en Afrique et 79^ème dans le monde, sur 151 pays listés, et ce, par rapport à l’Indice du commerce électronique entre l’entreprise et le consommateur. Même si les chiffres sont prometteurs, beaucoup reste à faire pour que la Tunisie puisse s’imposer dans le domaine aussi bien au niveau maghrébin qu’africain.

Plus d’informations: https://lapresse.tn/9674/e-commerce-en-tunisie-peut-mieux-faire/

Stratégie numérique en Tunisie - Internet des objets « 2018-2025 » : L’Institut Tunisien des Études Stratégiques « ITES » signale dans son rapport « La Tunisie en 2025 » d’octobre 2018 que l'ambition est de faire de la Tunisie un hub économique en hissant la part des secteurs à contenu technologique élevé de 20% du PIB en 2015 à 30% en 2020, en maîtrisant les coûts de la logistique de 20% du PIB en 2015 à 15% en 2020, en augmentant la valeur ajoutée pour les secteurs exportateurs de 15% en 2015 à 20% en 2020, entre autres. L'IoT peut certainement contribuer à la réalisation de ces objectifs du fait du potentiel d'amélioration de l'efficacité et de l'efficience des processus de production, de logistique et d'économie des ressources qu'il offre.

Malgré les objectifs ambitieux fixés au secteur des TIC et les opportunités qu'offre l'IoT, la Tunisie n'a pas développé encore de stratégie dans le domaine.

Le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a élaboré un document intitulé "Recherche scientifique : priorités, orientations futures et initiatives clés 2017-2022". La transition numérique est considérée comme priorité de recherche avec sa composante IoT et smart cities.

Plus d’informations: http://www.cnudst.rnrt.tn/doc/Livret-RS-Version-Fran%C3%A7aise.pdf

Plus que 26 licences de déploiement de réseaux IoT LPWA (Low Power Wide Area Networks) ont été accordées récemment à des entreprises ou groupements d'entreprises du secteur des TIC dont les trois opérateurs de télécommunication. 

Plus d’informations: http://www.ites.tn

Infrastructure terrestre

La Tunisie dispose d’un réseau routier de près de 20 000 Km de routes et de 360 Km d’autoroutes et d’un réseau ferroviaire de 2 167 km.

Le Plan de Développement 2016/2020 prévoit des orientations stratégiques du secteur du transport terrestre concernant la promotion du transport collectif & ferroviaire de marchandises ainsi que le renforcement de la sécurité dans le secteur du transport.

Source: Ministère du transport www.transport.tn

Infrastructure maritime

L’infrastructure maritime se compose de sept ports commerciaux dont le port de Radés constitue le 1^er terminal à conteneurs en Tunisie.

Les ports sont aménagés et équipés pour permettre l´escale et le traitement des navires car-ferries, croisiéristes, ro-ro, porte-conteneurs, vraquiers et pétroliers.

Quelques chiffres concernant les 7 ports maritimes de commerce:

• 98 % des échanges extérieurs s’effectuent par voie maritime
• Transit de 28 millions de tonnes, 729 milles passagers et 297 milles voitures (en 2015)
• 560 entreprises maritimes, transitaires et exerçant les professions portuaires
• 6000 emplois directs

Ports maritimes de commerce

Par décret N°109-1998 du 28 décembre 1998 l’Office des Marines Marchandes et des Ports a été chargé des études et les travaux relatifs aux ports de commerce. La Direction Générale des Services Aériens et Maritime est représentée dans les commissions techniques de suivi.

Plus d'informations: Ministère du transport www.transport.tn

Infrastructure aérienne

La Tunisie dispose de 9 aéroports internationaux desservis par une centaine de compagnies aériennes étrangères et assurant plus de 2 000 vols hebdomadaires à destination du reste du monde.

La capacité aéroportuaire globale annuelle est de 19,05 millions de passagers répartis sur tout le territoire tunisien.

7 aéroports sont gérés par l’Office de l’Aviation Civile et des Aéroports (10,55 millions de passagers/an) et 2 aéroports sont gérés par la société TAV (8,5 millions de passagers/an).

L’aéroport Tunis-Carthage est le plus important aéroport en Tunisie.

Les ports aériens:

Plus d'informations: Ministère du transport www.transport.tn

Plus d’informations: L’Office de l´Aviation Civile et des Aéroports- 2014