Contexte général

À la fin des années 1960, le Sultanat d’Oman pouvait être qualifié d’économie fermée, basée sur l’agriculture et la pêche. La découverte de champs de pétrole a permis au sultanat de sortir de ce schéma.

En 1970, le sultan Qaboos bin Said al-Said a pris le pouvoir et a radicalement changé de cap. Son coup d’État a non seulement déclenché un revirement politique, mais a également été le prélude à un renouveau économique. Sous son règne, le pays a évolué vers une économie ouverte, reposant en grande partie sur les revenus du secteur pétrolier (production et exportation).

A partir de 2004, le sultanat a enregistré un important développement économique. Peu touché par la crise financière internationale, il a affiché une croissance dynamique jusque 2016, grâce au prix élevé du pétrole et aux hausses successives du volume de production. Les plantureux revenus pétroliers ont également permis au pays d’enregistrer année après année un excédent budgétaire. Ce surplus a été affecté à la réduction de la dette publique et à la mise en œuvre d’une politique fiscale expansive.

A partir de 2015, toutefois, du fait de la baisse du cours du pétrole et du ralentissement de la consommation des ménages, la croissance a commencé à ralentir.

Soucieux d'être moins dépendant de ses matières premières, Oman a mis en place des réformes afin de libéraliser et diversifier son économie vers les secteurs prioritaires du tourisme, des services financiers, de l'activité portuaire, industrie manufacturière, logistique, pêches et mines.

Oman dispose d’une quantité considérable de richesses naturelles : pétrole, cuivre, amiante, marbre, pierre calcaire, chrome, gypse et gaz naturel.

Les différents ports du pays sont chacun spécialisés dans des domaines différents :

  • Le port de Duqm se focalise sur la production industrielle et, en particulier, la pétrochimie.
  • Le port de Salalah, situé au carrefour maritime entre l’Est et l’Ouest, se profile comme un centre de distribution régional dans le cadre du transport de conteneurs.
  • Le port de Sohar est, quant à lui, un port commercial et industriel dédié au transport maritime dans le golfe Persique.
  • Le port de Khasab se muera graduellement en un pôle touristique pour les bateaux traditionnels.
  • Le port Sultan Qaboos, le plus grand du pays, appelé communément le “Tourism Gateway to Oman”, se concentrera sur l’accueil des bateaux de croisière.

Autour de chacun de ces ports a été créée une zone économique spéciale (ZES) afin de stimuler le développement portuaire au sens large, en ce compris divers projets multimodaux, industriels et commerciaux. Le programme d’incitants en vigueur dans chacune de ces ZES à l’attention des investisseurs (étrangers) comprend diverses mesures, au nombre desquelles : un IDE autorisé à concurrence de 100 %, une exonération de l’impôt sur les revenus et le capital, un rapatriement illimité des capitaux, une exonération des droits de douane, une obligation d’omanisation de 10 %, une absence d’obligation de capital minimal à investir.

En termes de qualité du réseau routier, Oman se classe au troisième rang au niveau mondial selon le Global Competitiveness Report (2013-2014) du Forum économique mondial. Le pays doit cette position à des décennies d’investissements dans l’infrastructure routière. Le plan politique le plus récent affecte une nouvelle fois un montant considérable de 1,2 milliard OMR (3,2 milliards USD) à la poursuite de la modernisation du réseau routier omanais.

Le sultan Haitham bin Tarik Al Said, qui a pris le pouvoir en janvier 2020, dirige les efforts visant à réformer l'économie d'Oman, à attirer les investissements directs étrangers (IDE) et à atteindre les objectifs de la stratégie de développement Vision 2040 d'Oman.

Les efforts de diversification portent sur des projets dans les secteurs de la fabrication, de la logistique, du tourisme, de l'exploitation minière et de la pêche. Les efforts portent aussi sur des projets de développement et des investissements dans ses ports et ses zones franches, notamment à Duqm, où le gouvernement envisage de créer une zone franche et un centre logistique de 2 000 kilomètres carrés.

Principaux secteurs économiques

Oman emploie 2,7 millions de personnes sur 4,3 millions d'habitants, dont environ 40% sont des expatriés.

Avant la découverte des champs pétrolifères, Oman était pratiquement une économie de subsistance entièrement basée sur l'agriculture et la pêche. Aujourd'hui, ce dernier ne contribue que marginalement au PIB (2,5%) et emploie 4,4% de la population active (Banque mondiale, 2019). La production agricole est principalement composée de dattes, de citrons verts, de bananes et, en raison du manque de terres fertiles, le pays doit importer des marchés internationaux.

Le secteur industriel représente 46,7% du PIB et emploie 32,8% de la population active (Banque mondiale). Sa part a considérablement augmenté au cours des deux dernières décennies. En effet, Oman utilise de plus en plus des techniques de récupération assistée du pétrole et soutient l'exploitation minière et la fabrication. On estime que le secteur manufacturier à lui seul contribue à 10% du PIB (Banque mondiale). Cependant, le pays est fortement dépendant des ressources pétrolières et gazières, qui génèrent entre 68% et 85% des recettes publiques en moyenne, en fonction des fluctuations des prix des matières premières.

Le secteur des services représente 52,6% du PIB et 62,7% de la population active. Les activités liées au pétrole représentent une part importante du secteur des services ; cependant, les activités logistiques (transport maritime en particulier) et financières sont en croissance constante. Le tourisme est l'un des secteurs en cours de développement pour permettre au Sultanat de construire un avenir non pétrolier durable, et le nombre de touristes a plus que doublé au cours de la dernière décennie (3,5 millions en 2019, selon le Centre national de statistique et d’information).

 

Situation économique actuelle

Oman, qui enregistrait une progression de son PIB de 5% en moyenne entre 2008 et 2016, a vu sa croissance nettement fléchir depuis 2017 suite à la baisse de sa production pétrolière, baisse dérivant de la participation du Sultanat aux efforts de réduction de la production mis en oeuvre dans le cadre des accords OPEP+.

La chute des cours du pétrole observée début 2020, ainsi que le ralentissement de l’activité économique mondiale, notamment en Chine 1er partenaire commercial d’Oman, et les mesures de confinement suite à la crise du Covid-19, se sont traduits par une contraction du PIB du Sultanat de -2,8% en 2020 selon le FMI.

Tablant sur la remontée des cours du pétrole et de l’amélioration de la situation sanitaire dans le pays, le FMI et la Banque mondiale prévoient un rebond de l’économie omanaise en 2021, estimé à respectivement +2,5% et +3,5%.

Suite à une forte baisse des recettes publiques en 2020, les autorités omanaises ont mis en oeuvre un certain nombre de mesures d’austérité budgétaire (réduction de 10% des dépenses des entités publiques, suspension des nouveaux projets d’investissement, mise à la retraite de fonctionnaires) et dévoilé un plan de consolidation fiscal à horizon 2024. Malgré ces efforts, le déficit public a atteint -19,3% du PIB en 2020 selon le FMI. Grâce à l’augmentation du cours moyen du baril en 2021 et à une forte réduction des dépenses, le déficit a été réduit à -8% du PIB.

Ces déficits successifs et un fort recourt aux marchés internationaux au cours de ces dernières années ont logiquement contribué à aggraver l’endettement public du Sultanat, passé de seulement 5% du PIB fin 2014 à 81% du PIB fin 2020.

D’autre part, le déficit budgétaire d'Oman limite la capacité du gouvernement à investir dans la croissance nécessaire. Le ralentissement économique et la hausse du chômage ont déclenché des manifestations de rue limitées dans certaines villes omanaises en mai 2021 et les fermetures pour cause de pandémie ont gravement affecté la rentabilité de nombreuses entreprises.  

Les autorités omanaises visent à réduire de près de moitié le déficit en 2021 grâce à des mesures d'assainissement budgétaire. Le FMI s'attend à ce que le déficit diminue en 2021 et devienne excédentaire en 2022, en raison d'une augmentation des revenus des hydrocarbures et de la mise en œuvre par Oman d'un plan d'équilibre budgétaire à moyen terme. Dans le but d'améliorer la gestion des revenus pétroliers et gaziers, le gouvernement a créé une nouvelle société holding appelée Energy Development of Oman (EDO).

La taxe sur la valeur ajoutée (5%) a été introduite en avril 2021 parallèlement à un élargissement de l'assiette des droits d'accise.

Selon la Banque mondiale, le taux de chômage est passé à 5% en 2020, le niveau le plus élevé en près de 30 ans. Dans le même temps, environ la moitié des jeunes d'Oman sont au chômage. En outre, près de deux millions d'emplois sont occupés par des travailleurs migrants (Centre national des statistiques). Le gouvernement a lancé des initiatives pour lutter contre la proportion élevée de travailleurs expatriés, notamment l'interdiction des visas de travailleurs étrangers, afin de promouvoir l'emploi des citoyens omanais.

La population d'Oman est relativement peu nombreuse et le marché des consommateurs à forte valeur ajoutée est limité à la région de la capitale. Le centre commercial mondial de Dubaï et les bases industrielles bien établies de l'Arabie saoudite font concurrence à l'Oman pour les investissements étrangers.  

Prévision 2022 (Source EIU)

La hausse des prix du pétrole et l'absence de restrictions strictes en matière de déplacements grâce à l'augmentation rapide des taux de vaccination, devraient porter la croissance du PIB à 2,9 % en 2022, même si la variante Omicron entraîne un ralentissement à court terme des flux touristiques. Le taux de croissance en 2022 sera encore renforcé par le secteur des hydrocarbures, notamment par une nouvelle usine de gaz de pétrole liquéfié à Salalah, qui a commencé à fonctionner en mai 2021.

En 2022-26, la capacité de gaz naturel liquéfié (GNL) d'Oman sera accrue par le développement de nouveaux champs gaziers tels que Ghazeer (la deuxième phase du grand champ de Khazzan), ce qui entraînera une augmentation des exportations de gaz au cours de ces années. Une route récemment ouverte entre Oman et l'Arabie Saoudite (réduisant les temps de trajet de 16 heures) devrait stimuler les secteurs de l'exportation et de la logistique à long terme et aider Oman à attirer de plus en plus de touristes d'Arabie Saoudite vers ses parcs naturels et ses vallées.

Les secteurs de la logistique, des services informatiques et du gaz seront les principaux moteurs de la croissance économique en 2022-26.

La croissance sera également soutenue par les afflux d'investissements étrangers en provenance des pays du Golfe les plus riches, en particulier l'Arabie saoudite, pendant la majeure partie de la période 2022-26, dans des secteurs tels que la construction, la fabrication de produits de consommation et la logistique. Le rythme de la reprise à long terme restera, toutefois, limité par les mesures d'assainissement budgétaire, notamment l'annulation des récentes réductions d'impôts du programme de relance économique (ESP), qui seront mises en œuvre à un rythme plus rapide lorsque les prix du pétrole baisseront en 2024-26.

L'austérité entraînera également une réduction des investissements publics en capital, ce qui pèsera sur la productivité à long terme.

Malgré d'importantes ressources éoliennes et solaires, le développement du sous-secteur des énergies renouvelables sera limité par un manque de financement et par des pénuries de matières premières utilisées dans les projets d'énergies renouvelables.

Les revenus des services (en particulier le tourisme, qui est une source importante de crédits) connaissent une reprise vigoureuse au second semestre de 2021, aidés par le faible nombre de cas de covid-19. Les crédits augmenteront en 2022-26 avec la reprise du tourisme mondial.

COMMERCE EXTERIEUR

Commerce international

Oman est une petite économie très ouverte qui commercialise plus de 100% de son PIB.

Selon les données de ITC, en 2020, Oman a exporté des marchandises d'une valeur totale de 31,6 milliards USD, en baisse de près de 7,39 millions USD alors que les importations de marchandises se sont élevées à 20,96 milliards USD, contre 23,6 milliards USD un an plus tôt.

Sa balance commerciale est structurellement positive mais très sensible aux fluctuations des prix des hydrocarbures.

Le pays possède de nombreux atouts qui facilitent le développement des échanges, comme ses installations portuaires de grande qualité. Les droits de douane sont relativement bas (sauf pour les boissons alcoolisées, le tabac et les produits à base de porc qui sont soumis aux droits de douane les plus élevés (100%) et il n'y a pas beaucoup de barrières commerciales dans le pays. La plupart des marchandises produites dans les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sont exemptes de droits si elles sont accompagnées d'un certificat d'origine.

Toutefois, la lenteur des procédures et la rigidité des lois du travail restent des obstacles importants au commerce.

Principaux pays partenaires

- Exportations

La Chine est de loin le plus grand destinataire des exportations omanaises, représentant près de 46% du total, suivie de l'Inde, l’Arabie Saoudite, du Japon, de la Corée du Sud et des Émirats arabes unis.

- Importations

Les principaux fournisseurs du Sultanat sont la Chine (16,4%), l’Inde (12,2%), le Japon (6,8%), les États-Unis (6%), l’Arabie Saoudite (4,5%). L’Allemagne est le principale pays fournisseur européen (4,4%) suivi de près par l’Italie (3%) le Royaume Unis (2,8%) et les Pays-Bas (2,1%). La Belgique arrive en 17ème position avec 1,3% des importations omanaises. A noter que les exportations des 27 pays de l’Union Européennes prises ensemble représentent 17,9% des importations omanaises, plaçant l’UE en tête des fournisseurs du pays. (données Comtrade).

Principaux produits échangés

- Produits exportés

Le Sultanat exporte principalement des hydrocarbures et des produits pétrochimiques et, depuis quelques années, tente de diversifier son économie, avec une part croissante des produits industriels dans les exportations totales.

- Produits importés

La demande de biens de consommation et d’équipement du pays augmente chaque année. Les principales importations sont tirées par les machines et équipement, les véhicules, l'électronique et le fer.

 

Relations commerciales avec la Wallonie

En 2020, OMAN était le 82ème client de la Wallonie pour un montant de 9,73millions d’€ (+15,4% par rapport à 2019). La part Wallonie dans les exportations belges était de 5,47% en 2020 contre 8,32% en 2019. Oman ne représente que 0,02% des exportations globale de la Wallonie.

Au niveau des pays du Proche et Moyen Orient, Oman arrive bien après l’Arabie Saoudite (32ème), Israël (43ème), les EAU (47ème) l’Irak (63ème), le Qatar, 68ème), le Koweït (69ème), la Jordanie (70ème) et le Liban (73ème).

De manière générale, on observe que les exportations vers Oman sont fluctuantes et que la valeur des exportations reste assez faible (elle oscille entre 8,4 et 21,7 millions d’euros). Sur dix ans, on observe que la valeur moyenne des exportations par année s’élève à 14,76 millions d’euros. Après une hausse conséquente de la valeur des exportations entre 2014 et 2016 (celles-ci ont augmenté de 63,1% entre 2012 et 2014), les exportations sont actuellement revenues quasiment au même niveau qu’en 2011. En 2020, Oman était le 82ème client de la Wallonie entre Madagascar et le Kazakhstan.

Les importations en provenance d’Oman sont très faibles, en effet, elles oscillent entre 40.000€ et 2 880 000€ (en 2013 qui représente le pic de ces dix dernières années). Les importations en provenance d’Oman sont au plus bas depuis ces 6 dernières années et malgré une légère hausse en 2016 (290 000€), celles-ci s’élèvent à environ 40 000€ par an. En 2020, Oman était le 116ème fournisseur de la Wallonie, situé entre le Togo et le Koweït.

Balance commerciale de la Wallonie avec Oman. Etant donné la grande différence entre les exportations et les importations, la balance commerciale de la Wallonie est plus que positive et suit le rythme des exportations vers Oman. En 2020, Oman était le 69ème surplus commercial de la Wallonie entre la RDC et le Sénégal.

Exportations de la Wallonie vers Oman (2020)

 

Les quatre secteurs d’exportations les plus importants représentent au total 84,84 % des exportations vers Oman. Ces exportations sont surtout dominées par trois secteurs : les produits des industries chimiques et pharmaceutiques (26,57 %), les produits alimentaires (24,45 %) et les machines et équipements (20,30 %).

Les exportations des 4 principaux secteurs exportation ont connu une variation à la hausse de :

Chimie Pharma : +27,39%, Produits alimentaires, boissons tabac : +1,61%, Machines et équipements : +131,09%

Par contre le secteur Métaux communs a connu une baisse de -13,35% par rapport à 2019. Toutefois, compte tenu du faible montant des exportations, ces fluctuations sont à analyser avec prudence, une simple commande pouvant expliquer une forte hausse ou une forte hausse.

Exportations de la Wallonie vers Oman (6 mois 2021)

Une importante commande de 9 millions d’€ a fait passer le secteur Armes et Munition en tête des exportation wallonnes au cours 6 mois 2021, faisant de ce secteur le secteur majoritaire représentant 71%. Encore une fois, les montants minimes de nos exportations pour ces 6 premiers mois 2021(14,04 moi€) influencent fortement les résultats. Les autres secteurs observés en 2020 maintiennent leur place et évolution.

Importations de la Wallonie à partir d’Oman (2020)

Comme souligné précédemment, les importations de produits provenant d’Oman ont représenté des montants très faibles en 2020 (30 000 €). Ces 30 000€ proviennent pour moitié de l’achat pour un montant de 15 400€ de produits de l’industrie chimique et pharmaceutique.

Relations commerciales avec la Belgique

En 2020, OMAN était le 73ème client de la Belgique pour un montant de 177,8 millions d’€ (+72,6 % par rapport à 2019). Oman ne représente que 0,1% des exportations globale de la Belgique.

Oman était le 99ème fournisseur de la Belgique pour un montant de 31,92 millions d’€. La forte hausse des exportations, légèrement atténuée par une hausse significative des importations (+508,6%) vers ce marché a encore accru la balance commerciale en faveur de notre pays (145 ;9 millions d’€).

Exportations belges vers Oman

Alors que les exportations belges vers Oman ont connu une très belle progression entre 2008 et 2012 (+235%), celles-ci ont connu une nette régression les années suivantes (-63,5%). On assiste dès 2018 à une remontée de nos exportations pour atteindre une valeur de 177,8 millions d’euros en 2020 (+95,1% par rapport à 2017). En 2020, Oman était le 73ème client de la Belgique entre le Cameroun et le Koweït.

Importations belges en provenance d’Oman  

Les importations en provenance d’Oman sont très faibles et elles oscillent entre 3,42 M € et 31,52 M € (en 2020 qui représente le pic de ces dix dernières années). Les importations en provenance d’Oman, après une stagnation au cours des 5 dernières années ont connu une nette hausse de 508,6% en 2020. En 2020, Oman était le 99ème fournisseur de la Wallonie, situé entre la Jordanie et Cuba.

Balance commerciale de la Belgique avec Oman

Etant donné la grande différence entre les exportations et les importations, la balance commerciale de la Belgique est plus que positive et suit en général le rythme des exportations vers Oman. En 2020, Oman était le 37ème surplus commercial de la Belgique entre la Serbie et Panama.

Exportations de la Belgique vers Oman (2020)

Le secteur chimique et pharmaceutique reste le secteur le plus représenté dans les exportations belges vers Oman avec 38 ,68 % des exportations vers ce pays. Ce secteur est suivi ensuite par le secteur des Animaux vivants (15%), des machines et équipements (12,55%), des produits minéraux (12,26%) et des produits alimentaires (7,54%). Ensemble, les cinq premiers secteurs représentent 86% des exportations belges vers Oman. 

Mis à part le secteur Machines et équipements qui a connu une petite baisse en 2020 par rapport à 2019 (-1,03%), les principaux secteurs d’exportation ont connu une forte hausse en 2020 par rapport à 2019 : +121,47% pour la Chimie Pharma, +2020,69% pour les animaux vivants, +1411% les produits minéraux, +14,27% pour l’alimentaire.

Importations de la Belgique vers Oman (2020)

Comme mentionné précédemment, les importations à partir d’Oman représentent des montants très faibles à l’échelle de la Belgique. Les secteurs chimiques et pharmaceutiques représentent l’écrasante majorité des importations à partir d’Oman, suivis ensuite des métaux communs et les produits minéraux.

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