Business Culture
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Commentaires généraux
Il existe des différences dans la façon de mener des négociations d'affaires avec des représentants des autorités officielles ou des entreprises. Les différents conseils repris ci-dessous sont plutôt adaptés pour vos contacts avec les entreprises.
Il est important de se souvenir que, lors de l'entrée sur le marché kazakh, il se peut que votre interlocuteur ne connaisse pas la Wallonie. Même si la Belgique en tant que pays est bien connue de la population et des compagnies kazakhes, l'existence de la région wallonne et de son potentiel économique et industriel leur sont encore inconnus.
Communication verbale / non verbale
Pour parler des habitants du Kazakhstan, on emploiera de préférence le terme « Kazakhstanais » et non celui de « Kazakh ». Les Kazakhs représentent l’ethnie majoritaire mais il y a dans le pays plus de 100 autres ethnies qui vivent et travaillent dans les différents domaines des affaires.
En premier lieu, on abordera des sujets plutôt neutres que personnels comme le sport ou la culture locale.
Au Kazakhstan, la coutume orientale qui veut que l’on pose quelques questions concernant la famille, les enfants, la santé, etc. avant d’entamer les discussions d’affaires, n’est pas très répandue. Cela dit, lorsqu’il s’agit de relations professionnelles de longue durée et amicales, ces questions peuvent se poser.
Les Kazakhs sont plutôt réceptifs à l’humour. Il vaut toutefois mieux attendre d’avoir rencontré plusieurs fois la personne avant de s’aventurer sur ce terrain afin d’éviter des incompréhensions interculturelles.
On conseille d’établir un contact visuel avec son interlocuteur, mais en veillant à ne jamais le fixer pendant trop longtemps, cela pourrait être perçu comme une marque d’hostilité ou d’agressivité.
Le fait de toucher les gens est fortement déconseillé, surtout entre personnes de sexe différent. Cela serait considéré comme une marque de familiarité plutôt déplacée.
La poignée de main est de rigueur dans le milieu des affaires, que les interlocuteurs soient des hommes ou des femmes. Cependant, lorsque l’interlocuteur est un homme, les femmes serrent la main les premières. Dans certains cas cependant, la hiérarchie joue un rôle plus important que le genre et c’est alors la personne qui a la position la plus haute qui serrera la main en premier lieu.
En russe (langue de communication interethnique et langue officielle du pays) et en kazakh (langue officielle du pays), il existe divers pronoms personnels, il est conseillé d’utiliser respectivement « Vy » et « Siz » (les équivalents du « vous » en français) dans vos relations professionnelles.
Relations d’affaires et contrats
Il est très important d’établir une relation de confiance avec vos partenaires commerciaux avant d’aborder les affaires.
Veillez à traduire vos différents documents en anglais, en russe ou en kazakh.
Au niveau vestimentaire, les hommes sont plutôt classiques et conservateurs (costume-cravate), tandis que les femmes ont une liberté beaucoup plus grande dans le choix de leurs tenues (jupes, pantalons, robes).
Dans les relations d’affaires, on utilise, dans la plupart des cas, le nom de famille accompagné de « Monsieur/Madame ». L’utilisation du prénom est admise lorsqu’il s’agit des relations professionnelles de longue durée et amicales.
Soyez prévenus : les délais et la ponctualité ne sont pas toujours très respectés au Kazakhstan !
En règle générale, c’est le patron qui prendra les décisions finales. Tentez donc de le convaincre en priorité. Évidemment, il est également nécessaire de prendre en compte l’employé du niveau intermédiaire qui gère ou participe aux négociations, sélectionnez les informations de fond et préparez un résumé pour le patron.
Environnement professionnel
Les contacts professionnels se poursuivent souvent au dîner et il n’est pas rare de célébrer l’un ou l’autre évènement autour d’un verre en fin de journée.
Les Kazakhstanais sont plutôt disponibles et n’hésitent pas à travailler tard le soir.
L’égalité hommes/femmes est globalement bien acquise et respectée.