Secteurs porteurs
Le président compte relancer l’économie en renforçant l’industrie et le secteur privé, en réalisant des investissements dans l’éducation et les infrastructures, mais aussi en développant l’agriculture et en assainissant le secteur minier (les mines illégales ont été fermées).
L’énergie est une priorité du gouvernement. Les travaux de la centrale électrique de Téma réalisés par le consortium Early Power Ltd ont démarré. Tout comme ceux de deux centrales solaires photovoltaïques, chacune à Temalé et dans le bassin de la Volta. La priorité porte aussi sur la restructuration des opérateurs publics avec la privatisation de l’Electricity Company of Ghana (ECG).
Pour métamorphoser son économie et se hisser en centre d'affaires leader dans la sous-région ouest-africaine, le Ghana compte notamment sur ses importantes ressources naturelles tant agricoles (cacao...), minières (or, ...) qu'énergétiques (pétrole, gaz,...).
Le Ghana a réussi à attirer plus de 3,5 milliards de dollars d'investissements directs étrangers (IDE) en 2018.
Tous les secteurs étaient concernés, principalement ceux des services, des BTP, de l'agriculture, du commerce et de l'industrie manufacturière.
La Chine reste le premier investisseur, principalement dans les infrastructures et les mines.
A côte, des Néerlandais ont exploré les opportunités d'investissement dans l'horticulture.
Siemens et WestPark Enterprises se sont alliées pour développer une solution microgrid extensible au sein du parc industriel du pays situé à Takoradi, la troisième ville du pays.
Récemment par ailleurs, le Ghana se profile comme un marché stratégique pour les géants hôteliers mondiaux comme AccorHotels ou Marriott qui y ont tous les deux annoncé des projets d'envergure.
Source: La Tribune Afrique 16 mars 2019