Le Belize est une économie à revenu moyen supérieur fortement endettée qui dépend des services touristiques et des exportations agricoles et maritimes. Les prévisions actuelles pré-supposent une continuité de la politique économique et une approche globalement orthodoxe en 2023-2024, même si de fortes pressions inflationnistes vont pousser les dépenses publiques à la hausse. Le gouvernement a fait des progrès significatifs pour rétablir la viabilité de la dette grâce à un processus de restructuration de la dette qui s'est achevé en novembre 2021. La dette publique totale du Belize a ainsi été ramenée de 133 % à 108 % du PIB. Bien qu'il se soit engagé à mener une politique de réduction progressive de la dette afin de maintenir les coûts d'emprunt à un niveau gérable, les pressions exercées pour augmenter les salaires, introduire des subventions ou réduire les impôts sera de plus en plus difficile à tenir. 
Dans ces conditions, il ne devrait subsister qu'une modeste marge de manœuvre pour des dépenses supplémentaires, en particulier compte tenu de la promesse du gouvernement d'investir 23 millions de dollars US des économies réalisées sur la dette pour soutenir la protection de la vie marine. Une unité de gestion de la dette a été chargée de réduire la dette totale du secteur public à 60 % du PIB d'ici 2031, mais un contexte économique mondial de plus en plus sombre devrait retarder le processus. Les coûts de réparation des infrastructures résultant des destructions causées par l'ouragan Lisa début novembre 2022 porteront un nouveau coup aux efforts de réduction de la dette. Malgré le choc provoqué par la guerre en Ukraine, le gouvernement ne devrait pas solliciter le FMI, même s'il est probable qu'il suivra de près les conseils du Fonds afin de maintenir les flux multilatéraux et la confiance des investisseurs. 
Dans le cadre de son processus de restructuration de la dette de novembre 2021, le Belize a financé le rachat de sa "super-obligation" de 560 millions de dollars de 2034 à une décote de 45 % par l'émission de 340 millions de dollars de nouvelles "obligations bleues" sous les auspices du programme Blue Bonds for Conservation établi par The Nature Conservancy (TNC, une organisation caritative américaine de protection de la nature), qui mobilise des capitaux privés pour refinancer la dette publique des pays qui mettent en œuvre un effort durable de protection du milieu marin. L'émission a été souscrite par la société américaine International Development Finance Corporation.
À moyen terme, la politique de développement du gouvernement consistera à trouver un équilibre entre les protections environnementales qui sous-tendent l'industrie du tourisme et la nécessité d'encourager les investissements (notamment dans l'agriculture, l'aquaculture, le tourisme de masse et les industries extractives). Cette tâche est désormais plus complexe compte tenu des engagements pris par le Belize dans le cadre du programme de financement du "Blue-Bonds". Le gouvernement progressera dans l'amélioration des infrastructures routières, grâce aux financements du Koweït, de Taïwan et du Fonds de l'OPEP pour le développement international. 
Après que l'activité économique ait retrouvé son niveau pré-pandémique en 2022, la croissance économique devrait ralentir à un rythme plus modéré en 2023-2024, soutenue par le secteur du tourisme (notamment par les nouveaux développements des infrastructures touristiques). La croissance du PIB ralentira à 2,7 % en 2023, freinée par les vents contraires liés au ralentissement économique aux États-Unis et au resserrement de la politique monétaire de la Fed. En particulier, les hausses des taux d'intérêt aux États-Unis vont freiner les dépenses des consommateurs et des entreprises dans ce pays, ce qui se répercutera sur le Belize, étant donné que les États-Unis sont son principal marché d'exportation de biens, ainsi que sa principale source de tourisme et d'investissements directs étrangers. 
Le tourisme, principal moteur de la croissance, en particulier le tourisme de croisière a pris du retard par rapport à la reprise générale des voyages. Les plans de développement de trois nouveaux ports de croisière privés sont à un stade avancé. Le port terrestre Magical Belize et le terminal de croisière offshore Port Coral sur l'île de Stake Bank sont les plus proches de l'achèvement. Les discussions entre le gouvernement et les investisseurs privés concernant la taille d'une station balnéaire connexe sur l'île adjacente de Drowned Caye sont en cours. Le gouvernement envisage également de moderniser le port de Belize City (la plus grande ville du pays) pour encourager les visites de navires de croisière. Les risques de baisse des perspectives de croissance pourraient découler principalement d'une nouvelle hausse des prix du pétrole et de la vulnérabilité du Belize aux catastrophes naturelles.

Source : Belize One-click Report – 1st quarter 2023 – www.eiu.com

Belize offre de nombreux avantages fiscaux, afin d’attirer les investissements étrangers. Il peut offrir, en fonction du type d’investissement, 10 à 25 ans d’exonération de taxes, surtout si la production est destinée à l’exportation.  Si la production est destinée au marché intérieur l’exemption de taxes peut aller de 2 à 15 ans et de 2 à 25 ans, si l’investissement concerne le domaine agroalimentaire.

Belize est membre des pays ACP et bénéficie donc, à ce titre des facilités mises en place par l’Union Européenne.