Environnement des Affaires

La Biélorussie n’est pas membre de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), elle négocie son entrée depuis 1993 mais aucun accord n’est encore atteint. L’OMC permet d’avoir des normes, une baisse des droits de douane entre les membres et la juridiction de l’Organe de Règlement des Différends (ORD).

Le pays est un membre fondateur de l’Union Économique EurAsiatique (UEEA). L’union a vu le jour en 2015 et a pour autres membres l’Arménie, le Kazakhstan, le Kirghizstan et la Russie. Une zone de libre-échange a été mise en place tout comme un tarif douanier commun et une harmonisation des normes concernant le commerce entre tous les membres. Ainsi, quand l’accès à un marché est ouvert, l’accès aux autres membres l’est aussi.

 

Classement « doing business » de la Banque Mondiale 2019 :

Le classement de la Banque Mondiale combine différents indicateurs afin de juger la facilité à faire des affaires dans le pays. La Biélorussie occupe la 49ème place (Belgique 46ème). Le pays se démarque dans les indicateurs relatifs à l’enregistrement de propriété, l’accès à l’électricité et le commerce transfrontalier. Par contre, la Biélorussie obtient de moins bons résultats en ce qui concerne l’obtention de crédit, le payement des taxes et la protection des investisseurs minoritaires. (Source Banque Mondiale, disponible à l’adresse suivante https://francais.doingbusiness.org/fr/rankings).

 

Évaluation des risques par pays du Coface :

Le Coface donne la note de « C » pour les risques en Biélorussie et la note de « B » pour l’environnement des affaires (Belgique obtient la note de A2 et A1). L’échelle de classement se fait sur 8 niveaux : A1, A2, A3, A4, B, C, D, E. La Biélorussie se classe aux 6ème et 5ème niveaux des classements et cela peut s’expliquer par les différents points forts et points faibles du pays.

Les points forts :

  • Situation stratégique entre la Russie et l’Union Européenne avec un réseau de transport bien développé : Le pays a une place importante dans le projet des nouvelles routes de la soie proposé par la Chine ;
  • Membre de l’Union Économique EurAsiatique depuis 2015 ;
  • Le pays possède une main-d’œuvre relativement bien formée et qualifiée ;
  • Le secteur industriel reste important et représente 26% du PIB ;
  • Les inégalités dans le pays sont faibles et la pauvreté rare. 

 

Les points faibles :

  • Forte dépendance énergétique et financière à l’égard de la Russie, une grande partie de sa dette extérieure appartient à la Russie ;
  • Faible diversification géographique et sectorielle des exportations ;
  • Sensibilité au prix du pétrole et des produits qui en sont dérivés (dont les prix sont négociés avec la Russie) ;
  • Omniprésence du secteur public dans l’économie (56% de la valeur ajoutée, 70% du PIB) ;
  • Gouvernance médiocre (corruption élevée, système juridique peu protecteur, rigidité institutionnelle et absence de pluralisme) ;
  • Diminution de la population active ;
  • Enclavement géographique entre OTAN et Russie.

(Source Coface, disponible à l’adresse suivante https://www.coface.be/fr/Etudes-economiques/Bielorussie )

 

Indicateurs de Credendo à l’exportation en Biélorussie :

Les indicateurs de Credendo à l’exportation se composent d’une évaluation des risques politiques et ceux qui leurs sont assimilés (sur une échelle de 1 à 7 avec 7 comme valeur la plus faible) et l’évaluation des risques commerciaux (sur une échelle de A à C avec C comme valeur la plus faible).

1. Risques politiques :

- à court terme : 5/7 ;
- à moyen et long terme : 6/7 ;
- les transactions spéciales (à comprendre ici comme les transactions/exportations
  spéciales qui nécessiteraient une prime supplémentaire) 5/7 ;
- la classification premium de l’OCDE 6/7.

2. Risques commerciaux (à comprendre ici comme la volatilité des cours de change, inflation, payements, corruption dans le pays, etc.) B/C.

(Source Credendo, disponible à l’adresse suivante https://www.credendo.com/fr/country-risk/belarus

Retour en haut back to top