Caractérisé par une grande stabilité macro-économique et après une année 2019 favorable à la croissance du PIB de la Colombie (+ 3,3% par rapport à 2018), le pays est entré en récession en 2020 à cause de la crise du coronavirus. La Colombie a souffert, comme le reste du monde, de la pandémie puisqu’elle atteint à ce jour près de 100.000 décès dus au COVID-19. Cependant, d’après les chiffres du FMI, l’économie colombienne devrait reprendre d’ici fin 2021, avec une croissance du PIB estimée à 4 %. Si tout se passe comme prévu, la Colombie devrait donc retrouver son niveau de richesse pré-crise d’ici 2022. Avec une population d’un peu plus de 51 millions d’habitants, une ouverture commerciale et une politique juridique favorable aux IDE, elle fonde son développement économique principalement sur l’expansion du secteur primaire, dont la plus importante force réside dans l'agriculture et l'élevage, ainsi que dans le secteur minier et énergétique. Son industrie est quant à elle très variée et se distribue sur tout le pays.

Profitez de l’accord commercial entre la Colombie, le Pérou, l’Equateur et l’Union européenne qui est entré en vigueur, en ce qui concerne le Colombie, le 1er août 2013. Cet important accord permet, à terme, aux sociétés européennes et donc belges et wallonnes d’exporter vers le marché colombien avec une élimination directe ou progressive des droits d’entrée. En ce qui concerne les paiements internationaux, le virement international (prépaiement) et le crédit documentaire sont les moyens les plus utilisés.

En Colombie, les importations sont en principe libres et ne nécessitent aucune formalité particulière (dans 90% des cas). Cependant, s’agissant de certains produits (aliments, boissons, médicaments ou cosmétiques), l’importateur devra au préalable s’inscrire auprès des registres spécialisés, obtenir des autorisations particulières (Visto Bueno) et répondre à des normes techniques ou sanitaires bien précises, de la part des Ministères (Agriculture, Mines, Transports) ou des Administrations spécialisées (ICA, INVIMA, Superintendencia de Industria y Comercio).

En matière d'infrastructures, la Colombie poursuit une stratégie ambitieuse visant à lancer la construction de nouvelles routes, de ponts, d'aéroports et de chemins de fer qui stimuleront l'emploi, l'investissement et la compétitivité ; une formule gouvernementale destinée à donner un coup de fouet à la locomotive économique à court et moyen terme. De même, le commerce extérieur et le tourisme devraient être les principaux moteurs de la reprise. La Banque Interaméricaine de Développement a donc appelé à consolider le commerce intra régional et à renforcer le secteur des services.

Comme dans de nombreux pays sud-américains, les relations personnelles sont très importantes. Il est donc tout à fait normal de s’intéresser aux personnes, de faire preuve d’empathie, etc. Faire preuve de flexibilité au niveau du temps et être disposé à adapter quotidiennement son agenda est un « plus », reconfirmer toujours la veille les rendez-vous pourtant déjà reconfirmés plusieurs fois avant, détecter quand un « oui » veut dire « non », un contact très cordial et sympathique ne signifie pas qu’il existe une réelle opportunité d’affaires. Les choses prennent souvent plus de temps que chez nous et il n’est pas toujours évident de trouver le « bon » partenaire local lors d’un premier voyage de prospection.

On ne le répétera jamais assez, mais maintenir le contact aussi souvent et « physiquement » que possible est fondamental. Préférez toujours les visites personnelles, quand c’est possible, au moins une à 2 fois par an. A distance, préférez le téléphone au mail et si vous devez relancer votre partenaire, faites-le régulièrement et subtilement. La maîtrise de l’espagnol est un atout non négligeable. Faites traduire vos supports techniques, publicitaires et autres dans cette langue, ce sera plus que bienvenu. Ne négligez pas les médias sociaux comme LinkedIn. Enfin, il est assez courant que les gens communiquent par WhatsApp, une fois le contact établi.