L’agriculture, l’élevage et la pêche

Secteur important de l’économie guatémaltèque, le secteur agricole est encore dominé par la production de café, de bananes, de sucre. La production de fleurs (surtout roses) et de plantes ornementales est également à prendre en considération ainsi que les nouveaux fruits pour l’exportation tels que la mangue, l’ananas. La pêche et l’aquaculture restent relativement artisanales.

L’industrie agro-alimentaire

Ce secteur est prédominant dans le paysage industriel du Guatemala, surtout la production de boissons (bières, embouteillage,…) et sucre.

Le textile

Fabrication de tissus, accessoires pour l’industrie textile, chaussure. Cependant, la suppression des restrictions sur les importations de produits originaires de Chine a eu un impact négatif sur ce secteur. 

Afin d’endiguer ce phénomène, les sociétés guatémaltèques s’orientent, pour réactiver les exportations vers les USA, principal débouché, vers le développement d’une gamme complète intégrant toutes les étapes de la filière (de l’achat des matières premières à l’emballage et la distribution, en passant par la découpe et le lavage).

Le tourisme

Une des principales sources de revenu, le tourisme supplante les produits traditionnels d’exportation, surtout depuis la crise du secteur sucrier et caféier à la fin des années ’90. C’est la troisième destination touristique en Amérique centrale, après le Panama et le Costa Rica. Le Guatemala offre de nombreux attraits touristiques et culturels : vestiges de la période précolombienne, coloniale, un des principales cités du monde maya, nombreuses ressources naturelles (faune et flore), développement du tourisme écologique.

Les énergies renouvelables, des opportunités grandissantes

Si les pays d’Amérique centrale et des Caraïbes souffrent de pénuries de combustibles fossiles, ils possèdent toutefois une multitude de sources d’énergies renouvelables attractives. Afin de répondre à ses besoins énergétiques, une grande partie de la région exploite déjà son impressionnante capacité en énergies hydraulique et géothermique. On remarque actuellement dans la région une envie de développer d’autres formes d’énergies renouvelables, en particulier les énergies solaire et éolienne, ainsi que la bioénergie, qui sont toujours inexploitées.

Étant donné que de nombreux pays de la région (excepté Trinité et Tobago) dépendent de l’importation de combustibles fossiles liquides pour le fonctionnement de leurs installations de production d’énergie thermique, la chute des prix des technologies renouvelables fait de ce type de projets une option concurrentielle en matière de coûts, en particulier dans les marchés qui font aujourd’hui face à des prix élevés.

Conscients de cette opportunité et des défis y afférents, de plus en plus de pays introduisent actuellement une nouvelle réglementation pour attirer des investissements étrangers.  Certains ont établi la déréglementation du marché de l’électricité pour promouvoir les investissements privés et d’autres ont adopté des mesures soutenues par le gouvernement. Cependant, au vu de l’inquiétude actuelle concernant la sécurité des ressources énergétiques, de la pression sociale et environnementale, des prix élevés de l’électricité et de l’augmentation de la demande énergétique, il est évident que les énergies renouvelables vont se retrouver au cœur des programmes politiques dans la région.

Le Guatemala est un exemple de réussite dans la région, puisqu’il vient d’annoncer quatre appels d’offres liés à l’énergie avec des contrats d’achat sur 15 ans depuis 2012.

Le Guatemala est l’une des économies latino-américaines les plus développées de la région, et un pays exportateur net d’énergie. Le ministère de l’Énergie et des Mines entend accroître de 5 % la proportion d’énergies renouvelables dans la matrice énergétique, pour passer de 65 % à 70 %.

Conformément au Budget pour 2017 annoncé en juin dernier, l’objectif est de « continuer de soutenir la diversification de la matrice énergétique et d’arriver à 66,6 % d’énergies renouvelables ».

Actuellement, près de 24 % de l’électricité du Guatemala vient de l’hydraulique, 34 % de la biomasse et du biogaz et 2,8 % de la géothermie. L’éolien et le solaire représentent ensemble moins de 3 %. Pour atteindre ces objectifs plus facilement, on espère que le gouvernement annoncera de nouveaux appels d’offres.

Selon la Politique énergétique 2013-2027 du pays, l’objectif est d’atteindre pendant cette période 80 % de production d’électricité grâce à des ressources renouvelables.

Source : RECAM, Clean Energy Central America & Caribbean, Panama, 7-9 March 2017, « Central America and the Carribean : a growing renewables opportunity », traduction libre AWEX

 

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