La Norvège, dont la superficie est 10 fois plus grande que celle de la Belgique, n’est peuplée que de 5,4 millions d’habitants. C’est la 4ème puissance économique d’Europe (en PNB/habitant), derrière le Luxembourg, l’Irlande et la Suisse. L’économie norvégienne repose en grande partie sur les secteurs pétroliers et maritimes.  Les secteurs chimiques, des biens d’équipements et de métallurgie en font une puissance industrielle complète. L’économie norvégienne montre une excellente et robuste santé, consolidée par un fond souverain alimenté par les revenus du secteur pétrolier, aujourd’hui le premier au monde. La Norvège a une balance commerciale positive, une dette publique peu élevée, des finances publiques saines et un taux de chômage sous les 4%. Quelques conseils pour aborder ce marché porteur.

La Norvège hors de l’UE ! 

  • Membre de l’espace économique européen (EEE) : zone de libre échange pour les produits importés des pays de l’UE avec exception pour les produits agroalimentaires (taxes d’importation en fonction des produits)
  • Attention aux réglementations locales (en général, les réglementations européennes sont suivies, mais il existe souvent des normes propres, qui peuvent être plus strictes)
  • Attention aux requis de certifications/agréations locales et aux systèmes de préqualification.
  • Pour prester des services / envoyer du personnel en Norvège : prévoyez plusieurs semaines pour les démarches administratives (représentation TVA, déclaration de personnel, etc.)

Soyez prêt pour approcher le marché, avec :

  • Un très bon site web, mis à jour et avec version anglaise
  • Une bonne maitrîse de l’anglais
  • Si possible des références dans les autres pays nordiques ou à défaut en Allemagne
  • Produit compétitif, si possible innovateur ou de haute qualité
  • Preuve de bonne santé financière de votre entreprise ainsi que d’une gestion RH sans faille
  • Etude de l’impact environnemental de votre entreprise et vos produits

Soyez persévérant et rendez-vous sur place !

  • Ne prendre contact que si vous pouvez proposer de manière concrète des dates de visites, environ 2 mois à l’avance
  • Un mailing ne donnera en général aucun retour, soyez prêt pour faire de la relance par mail et téléphonique
  • Les Norvégiens ont une approche pragmatique et directe des affaires. Ils n’accepteront de rendez-vous que si le produit représente un intérêt immédiat pour leur société
  • Comptez plusieurs mois de négociations et pour établir la confiance

Planifiez votre logistique !

  • Oslo n’est qu’à 1h 45 en avion de la Belgique, cependant, pour les déplacements à l’intérieur du pays, les grandes villes sont à 1h ou 2h d’avion d’Oslo.
  • Le réseau routier, hormis la région d’Oslo, n’est pas autoroutier. Comptez une moyenne de 60km/h pour vos déplacements en voiture
  • Prenez en compte la saison où vous vous déplacez, avec les éventualités de conditions hivernales pour tous les moyens de communication utilisés (d’octobre à mai)
  • Informez-vous sur les périodes de congés locaux

Adaptez-vous à la business culture nordique !

  • Informelle : le tutoiement est de mise et la structure des entreprises est peu hiérarchisée
  • La cravate est à laisser de côté
  • Malgré cet aspect informel, les Norvégiens sont extrêmement pointilleux sur les heures : soyez 10-15 min à l’avance d’un rendez-vous. Être en retard n’est pas accepté et tout retard de même 5 min doit être signalé
  • Les rendez-vous se prennent avant 15h, jamais le vendredi après-midi. Le lunch, d’une demi-heure maximum, se prend en général à 11h.
  • Ne jamais annuler votre visite, vous perdrez les contacts établis.

Dominique BLANQUET - Conseiller économique et commercial - Mai 2019

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